Jordan Bardella, figure montante de la politique française, s’est imposé comme un acteur majeur du débat public. Né le 13 septembre 1995 à Drancy, en Seine-Saint-Denis, ce jeune leader a rapidement gravi les échelons du Rassemblement National. Son parcours personnel, marqué par une enfance dans une cité HLM de Seine-Saint-Denis et une jeunesse passée dans l’enseignement privé, façonne sa vision de l’éducation en France. Du collège Notre-Dame-du-Sacré-Cœur au lycée Jean-Baptiste-de-La-Salle, en passant par une tentative d’intégration à Sciences Po Paris, Bardella a exploré divers aspects du système éducatif français.
Bien qu’il ait interrompu ses études de géographie à la Sorbonne après la première année, Bardella n’a pas renoncé à son engagement pour l’éducation. Au contraire, il multiplie les propositions et les analyses sur le sujet, articulant une vision ambitieuse pour l’avenir du système éducatif français. Sa position de leader politique lui permet d’influencer le débat public sur des questions cruciales telles que la réforme de l’Éducation Nationale, l’accès à l’éducation, ou encore l’innovation technologique dans l’enseignement.
Parcours scolaire et universitaire de Jordan Bardella
Le parcours éducatif de Jordan Bardella est révélateur d’une trajectoire atypique. Après une enfance dans une cité HLM de Seine-Saint-Denis, il fréquente successivement le collège Notre-Dame-du-Sacré-Cœur à Épinay-sur-Seine puis le lycée Saint-Vincent-de-Paul à Senlis. C’est au lycée Jean-Baptiste-de-La-Salle à Saint-Denis qu’il obtient son baccalauréat série ES avec mention très bien.
Son enfance est marquée par des tensions familiales autour de sa scolarité. Sa mère, favorable à l’enseignement privé pour échapper aux ‘barbares’, s’accorde finalement avec son père sur cette option. Bardella adhère au Front National de la Jeunesse dans les faits dès son lycée, avant de s’inscrire officiellement un an plus tard.
Après le bac, Bardella échoue au concours d’entrée de Sciences Po Paris et s’inscrit à l’université Paris Sorbonne en première année de géographie. Il adhère à l’Union nationale inter-universitaire (UNI) mais quitte rapidement le mouvement. En 2012, il devient officiellement membre du Front National (FN), amorçant une carrière politique qui le conduira à abandonner ses études au profit de son engagement.
Une critique acerbe du système éducatif français
Bardella n’hésite pas à formuler des critiques virulentes à l’encontre du système éducatif actuel. Il fustige le niveau catastrophique de l’école française et s’inquiète de la multiplication de phénomènes qu’il juge préoccupants. Le jeune leader dénonce notamment :
- Une école à deux vitesses
- Un système qui favorise les familles les plus aisées
- La baisse du niveau général
- L’intrusion de l’idéologie woke dans les établissements
Pour Bardella, il est impératif de redresser le niveau général et de donner à tous les élèves un socle commun solide. Il s’oppose fermement à l’orthographe inclusive, qu’il qualifie de mode idiote et reflet de l’air du temps. Selon lui, cette pratique est à bannir de l’école française.
Sa critique s’étend également à la transmission des valeurs. Bardella prône un retour à une école républicaine qui se consacre à transmettre le respect d’autrui, la politesse et les valeurs fondamentales. Il se montre particulièrement attaché à la laïcité et aux valeurs de la République, s’insurgeant contre l’émergence d’écoles musulmanes clandestines qu’il dénonce publiquement.
Propositions pour l’éducation : rigueur et méritocratie
Face aux défaillances qu’il perçoit dans le système éducatif, Jordan Bardella avance des propositions visant à restaurer discipline et rigueur dans les établissements scolaires. Parmi ses suggestions phares :
- Rétablir l’enseignement du latin et du grec, considérés comme des socles de la culture française
- Mettre fin au leveling down et restaurer une véritable méritocratie scolaire
- Intensifier les teaching french classes pour les nouveaux arrivants
- Punir les élèves qui s’attaquent aux professeurs
- Lutter contre l’absentéisme scolaire sévissant
Bardella insiste sur la nécessité d’une vraie éducation civique qui transmette les valeurs de la République. Il veut renforcer l’autorité et redonner aux enseignants des prérogatives qu’ils ont, selon lui, perdues. Le développement de l’apprentissage fait également partie intégrante de son programme éducatif.
Proposition | Objectif |
---|---|
Rétablissement du latin et du grec | Renforcer la culture générale |
Fin du level down | Promouvoir l’excellence |
Renforcement de l’éducation civique | Transmettre les valeurs républicaines |
Lutte contre l’absentéisme | Améliorer l’engagement scolaire |
Ces propositions traduisent la vision d’un système éducatif plus exigeant et davantage tourné vers la promotion des valeurs traditionnelles et républicaines.
Une vision controversée de l’histoire et de l’éducation
Jordan Bardella ne se contente pas de critiquer le système éducatif actuel. Il s’inscrit également dans une vision particulière de l’histoire et de l’éducation, qui suscite parfois la controverse. Boycotteur du bac lorsqu’il était lycéen, il exprimait déjà à cette époque un intérêt marqué pour la politique, qu’il qualifiait de sa passion.
Selon Bardella, l’école doit redevenir un lieu d’instruction civique et de transmission de la citoyenneté française. Il affirme que les jeunes sont en droit de connaître des personnalités emblématiques de l’histoire de France, telles que :
- Jean Moulin
- Charles de Gaulle
- Le Général Foch
- Le Cardinal de Richelieu
- Henri IV
- Henri V
Sa vision de l’éducation s’oppose frontalement à ce qu’il considère comme une invasion de théories idéologiques. Il cite en exemple la théorie du genre et la théorie critique de la race, qu’il accuse d’envahir le système scolaire français. Cette position reflète une volonté de préserver une certaine tradition éducative face aux évolutions sociétales contemporaines.
La posture de Bardella sur l’éducation, bien qu’utilisée politiquement, témoigne d’une volonté de réforme profonde du système. Elle soulève des débats passionnés sur l’avenir de l’école en France, confrontant des visions contrastées de ce que doit être l’éducation dans une société en mutation.